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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 18:51

 

Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, fera lundi prochain à Addis-Abeba, en Ethiopie, une communication au XIX ème Sommet de l’Union africaine (UA) sur les principales recommandations de la Triennale 2012 de l’Association pour le développement de l’Education en Afrique (ADEA) organisée en février dernier à Ouagadougou.

Lors de son intervention en séance plénière du Sommet, le président burkinabé détaillera à ses pairs africains les décisions et recommandations de près de 800 personnes, parmi lesquels 54 ministres africains, qui s’étaient réunis à Ouagadougou pour débattre intensément des problématiques et défis de l’Education en Afrique.

A l’issue de sa communication au 19 ème Sommet, le président Blaise Compaoré tiendra une conférence de presse dans les locaux du nouveau siège de l’UA.

A près cinq 5 jours de travaux intenses dans la capitale burkinabé, les participants à la Triennale 2012 se sont largement mis d’accord pour un nouveau paradigme de l’éducation en Afrique qui associe étroitement éducation et formation.

Le nouveau paradigme reconnait également un rôle moteur, aux Sciences, à la formation professionnelle, aux technologies de l’information et de la communication et à l’apprentissage tout au long de la vie. Il privilégie une approche holistique de d’éducation et de la formation orientée vers le développement durable.

Les participants à la Triennale ont également décidé de mettre en place une approche multilatérale de l’éducation et de la formation en Afrique qui prend en compte véritablement des acteurs comme le secteur privé et les jeunes.

Le nouveau paradigme défini à Ouagadougou envisage le développement d’un partenariat fort entre l’école et l’entreprise afin de garantir aux jeunes Africains une formation adaptée aux besoins des économies nationales et qui les prépare à la vie socio-économique.

La Triennale a souligné, à cet effet, la nécessité d’inclure les valeurs éthiques et la gouvernance comme facteurs de développement durable de l’Afrique. Les débats de la Triennale ont en outre abouti à la nécessité pour l’éducation en Afrique de s’appuyer sur la science, les technologies de l’information et de la communication.

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 17:33

Beaucoup d'ancre et de salive ont coulé pour montrer le bien fondé  des TIC dans l'éducation. Toutefois la vulgarisation de cet outil abesoin d'être approfondit sur toutes les couches du système éducatif en Afrique. Au-delà de la formation préalable des enseignants et l'initiation des apprenants aux TIC,il se pose la question de leur usage du point de vue dynamique.

 

En effet, les années 2000 peuvent être qualifiées de Génération Internet. Le tournant des nouvelles technologies s'opère à une vitesse remarquable. Même en Afrique tout le monde consomme les TIC à des degres divers. Dans le secteur de l'éducation/formation leur application renouvellerait la transmission dees savoirs et conduirait enseignants et apprenants à parler le même langage.

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Le besoin demeure crucial

 

 En Afriquee, mis à part les institut spécialisés, les centres d'apprentissage à distance,  la vitalité des TIC dans l'enseignement (1er 2e cycle) n'est pas convainquante.<< Le numérique, c'est beau quand les media s'en appropient>> déclare Amah Robert, enseignant au 2e cycle. <<Mais chez nous cela ne se traduit pas encore dans les faits. Comment voulez-vous que nous utilisons les TIC qaund bon nombre de profs 'ont ni ordinateur ni adresse électronique>> a-t-il ajouté.

C'est courant d'observer un lourd  déficit d'informatisation dans la gestion documentaire des écoles. De l'archivage en passant par la recherche et le pret  des livres en bibliothèque scolaire, jusqu'au paiement des salaires des employés, tout continu malheureusement par se faire au stylo et au papier. Ce  dernier constat peut se faire davantage dans l'enseignement privé que dans l'enseignement  public.

Et si on  démystifiait  les TIC ?

Beaucoup d'éducateurs restent encore scotcher à leur fiche et matériel traditionnel. Les raisons: hésitations face à l'innovation,  le net serait pour les riches ou les enfants.

Les ministères en charge de l'éducation en Afrique  ne devraient-ils pas <<penser>>  des politiques qui faciliteraient l'accès des ordinateurs et TIC aux enseignants?  N'est-il pas révolu le temps où les salles d profs se réduisaient à une caverne  de table-blanc? Sous d'autres cieux tels l'Asie et l'Europe, l'on rapproche enfance et ordinateurs. Les 11 e  rencontres de l'internet en 2007 formulaient la déclaration suivante:<< il faut mettre à la disposition de chaque jeune, au moins dès l'âge de 10 ans, gratuitement, un ordinateur portable personnel, il faut généraliser l'accès hertzien libre et gratuit au débit  moyen, y compris dans les banlieues et en zones rurales>>

Bentio MIDODJI

 

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 15:19

Bientôt la reprise des cours de la maternelle à l’université. Cahiers, tenues scolaires, nouvelles inscriptions sont entre autres les préoccupations pour la garantie d’une rentrée décente. Or  au Togo plus des trois-quarts des apprenants dans une classe n’ont pas accès à des livres de qualités du programme annuel. La qualité de l’éducation dépend inévitablement de l’accessibilité aux livres et aux manuels scolaires. Telle est la vision du projet « livres pour les autres 90% pour cent »

 

Il est question de faciliter l’accès aux livres de qualité pour tous les élèves et étudiants quelque soit leur situation socio-économique. Ce projet modèle « livres pour les autres 90% pour cent » consiste à établir des imprimeries modernes pour  augmenter la capacité nationale de production des livres, ainsi s’augmente l'accès aux livres abordables et de bonne qualité. Initié au Congo, Liberia, Zambie, Uganda et au Suriname, il commence déjà à porter ses fruits.

 

C’est devenu une tradition dans l’enseignement secondaire et supérieur de constater des apprenants privés de documentation personnelle. Beaucoup se contentent des faire des polycopies. En effet, sur le campus de Lomé et dans ses alentours par exemple, foisonnent comme des champignons des photocopieuses multipliant des copies allant de 8 francs CFA à 25 francs CFA. Ce phénomène que d’aucun justifie par la cherté de la vie qui prévaut, est surtout fondamentalement lié à l’indisponibilité des livres, à une industrie du livre lamentablement fragile au Togo.

Actuellement, la majorité des livres disponibles au Togo est importée. Le coût de ces livres est d’autant  exorbitant parce que dépendant des frais de transport, des droits d’importations, des taux d’échange. Il y a nécessité que l’accord de Florence entre en application c’est-à-dire la réduction de la TVA /taxes relatives au commerce du livre si l’on veut effectivement améliorer l’accès à l’éducation pour tous.

 

 

 

 

 

 

 

L’industrie  du livre inexistante au Togo

 

Malgré le peu de maisons d’édition présentes, de nombreux auteurs préfèrent s’éditer en occident ou du moins à l’étranger. Dans le pire des cas les manuscrits restent précieusement gardé dans les tiroirs dans l’attente d’un éditeur d’envergure. A l’origine de l’abandon des éditeurs nationaux, la qualité physique du livre. Autant la photocopie tue le livre et demeure limité dans le temps, autant existe-t-il un doute sur la valeur/qualité des productions. Le critère d’évaluation d’un livre est fonction de son contenu, le contexte, le besoin de l’usage, le langage, l’accessibilité.

Le secteur de l’édition est terriblement négligé. Ils sont multiformes les problèmes auxquels sont confrontées les maison d’édition. Celles qui n’ont pas eu de fondations solides ont ’’officieusement’’ disparue avec la crise des années 90.Discontinuité dans le travail des créateurs/ auteurs, diffusion et distribution précaires, excès de mévente : bref toute la chaîne du livre reste marquée par une inefficacité cruciale.


Selon un praticien de l’édition « il ne faut pas confondre maison de d’édition et imprimerie, chez nous dès lors que les imprimeries se limitent à l’impression des journaux et des faire-par, leur expérience  en matière production de livres est insignifiante »

 Quels avantages pour le  projet « livres pour les autres 90% pour cent » ?

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Au lieu de continuer à importer les livres et manuels scolaires à l’étranger ou d’attendre des dons providentielles, il importe de produire les livres dans son propre pays, renforcer les structures existantes, ainsi le Togo aura avancé de façon considérable  dans le développement de l’édition.

En conséquence l’implantation d’imprimeries modernes ne peut se faire sans l’accompagnement d’un professionnalisme, des compétences adéquates et des équipements. D’après lesorganisateurs « avec l’aide de personnes qualifiées nous allons entraîner les populations locales pour une périodes de deux années afin de transmettre la connaissance et la technologie des équipement »  cela va sans dire que cette production de documents didactiques peut créer de nouveaux emplois à la population.

 

 

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En outre la possibilité d’acheter des livres contribue à la culture de la lecture, à l’épanouissement du lecteur et à la croissance sociale. Ainsi on ne saurait donner raison à l’autre qui dit « pour cacher une vérité à un africain, il suffit de la mettre dans les livres »

Benito MIDODJI

 

 

 

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 10:01

Il ne reste plus que quelques jours et ce sera la reprise des cours sur toute l'étendue du territoire national. La rentrée scolaire s'annonce de façon décisive avec tout son cortège de tourments et d'angoisse dans les maisons. Au moment où les élèves continuent les fiestas vacancières (concerts, ballades entre amis, natations et autres sorties récréatives), ceux qui ont la charge de leur scolarisation se retroussent les manches et calculent minutieusement leurs dépenses.
Pour qui cherche à se procurer les fournitures scolaires, plus besoin de faire le déplacement des marchés, car d'innombrables ont envahi les expositions aux bords des rues et proposent toutes sortes de cahiers et de manuels didactiques à une clientèle encore hésitante.
En effet, la cherté de la vie pose beaucoup de difficultés aux parents pour assurer une bonne rentrée à leurs enfants. M. Blaise un parent déclare : " L'année dernière, je me plaignais mais cette fois-ci, j'ignore encore comment nous allons assurer la confection des tenues scolaires pour mes 5 enfants, alors que le problème de nourriture n'est pas pour l'instant résolu ". Cette situation est d'autant plus sensible que certains apprenants s'étaient lancés dès le début des vacances dans certaines activités génératrices de revenus, notamment la vente des produits de liquidation, l'aide aux maçons sur les chantiers, la vente des téléphones portables etc. Comme le dit l'adage, qui veut aller loin ménage sa monture.


L'autre phénomène qui accable en ces temps de la rentrée est le problème de l'orientation des étudiants. Une fois le baccalauréat décroché, le choix des filières universitaires s'impose aujourd'hui comme une équation difficile à dénouer, vu que les formations classiques ne s'adaptent plus véritablement au marché de l'emploi, parce que trop théoriques et que le fameux système LMD fait toujours couler beaucoup de salive tant et si bien que les apprenants doutent de leur avenir.


L'orientation est davantage un enjeu quand il s'agit des prestations qu'offrent aujourd'hui les établissements de BTS. D'après les réflexions de Didier Akouété spécialiste en Ressources humaines à Afircseach, parmi la pléthore des instituts formant au BTS, il existe des ''établissements de cuisine'' dont la formation ne répond pas aux besoins du marché international.


Pourquoi l'école devrait-elle faire peur ? Une analyse profonde de la question laisse apparaître d'une part que ce sont plutôt les risques d'échec que redoutent le plus souvent les étudiants, d'autre part c’est surtout la crainte de venir grossir plus tard les rangs des chômeurs.
Au service de l'orientation de l'Université de Lomé, on rencontre des étudiants perplexes et insatisfaits de la faculté où ils ont été orientés.
Par ailleurs, cette rentrée scolaire donnera des insomnies sans doute aux fondateurs des établissements scolaires privés qui ont enregistré l'année passée des taux d'échecs inimaginables. Car il est courant que les parents jugent les prestations d'une école en fonction des résultats de fin d'année. En cas d'échec, ils n'hésitent pas à opter pour le changement d'établissement.


Ils sont nombreux, ces promoteurs d'établissements privés qui depuis un certain temps engraissent leurs comptes en banque sur le dos de laborieux enseignants. Nos investigations dans certains lycées privés de la place montrent que ces échecs enregistrés sont le résultat de la surcharge des élèves par des séries interminables d'examens blancs, des programmes scolaires inachevés avant les examens et de surcroît l'exploitation des enseignants. " Nous avions fait notre possible, le taux de 13% de réussite au BAC ne dépend pas de nous parce que le directeur nous a empêchés de terminer les programmes et nous étions obligés de fournir des polycopies à nos élèves ", a affirmé M. Kane enseignant dans un lycée de la place.


Quoiqu'il en soit, la rentrée scolaire aura bien lieu et il appartient à tous les acteurs impliqués de faire en sorte que cette année soit meilleure par rapport à la précédente en tirant leçon des expériences
passées.

MIDODJI Benito

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 14:14

 

 

 L’un des principaux objectifs des organisations spécialisées en éducation est ’’l’éducation pour tous à l’horizon 2015’’. Dans ce contexte l’Afrique a inévitablement besoin de 4.000.000 enseignants qualifiés. Mais cet objectif serait une cause perdue d’avance si l’essentiel de la vision se réduirait à augmenter uniquement la quantité des apprenants et des enseignants, sans mettre au centre des préoccupations pédagogiques l’approche par compétence. Mettre en veilleuse la formation axée sur les compétences,c’est formé des individus déconnectés des besoins réels de leur société, et de ce fait non compétitifs sur le marché de l’emploi.

 

Des défis de l’enseignement axés sur les compétences

L’éducation peut être un facteur décisif dans le processus de lutte contre la pauvreté, si et seulement si les formations sont centrées sur le développement des compétences et liées au succès des entreprises des pays. Des compétences, de quoi s’agit-il- en fait? Elles renvoient à des connaissances et des aptitudes  qui permettent de remplir efficacement les activités d’une profession. Elles peuvent êtres de divers ordres. L’enseignant est en effet à éveiller chez les apprenants en terme de capacité de savoir, le savoir être c’est-à-dire apprentissage qui suit l’individu dans son environnement durant toute son existence, ainsi que des capacités à vivre et à travailler avec d’autres personnes (le travail en équipe).En Afrique on a trop souvent encouragé la mémorisation fidèle des cours, la récitation par cœur des termes des enseignants. Face à cet état de chose, on a presque que formé des perroquets que des gens qui  savent réfléchir et capables de susciter des innovations.

« Je suis en troisième année d’anthropologie, mais je m’interroge encore sur le bien fondé de ce que nous faisons vraiment à la fac. On nous dit que nous sommes formés pour être des chercheurs, mais ce n’est pas tout le monde qui a ce plan de carrière. Il y a maintenant beaucoup de malaises aujourd’hui à l’approche des examens et cela ressort du fait qu’il nous faut maîtriser les polycopies de cours de tout le semestre »

S’est inquiété un étudiant à l’Université de Lomé.

 Le problème majeur ici est l’absence de l’approche par compétence dans lesformations dispensées. Il faut dire que c’est pourtant ces complications que réduit le système fondé sur les compétences. En réalité, l’approche par compétence exige de l’enseignant de définir les compétences à atteindre, c'est à dire, les résultats que l’institut veut que les apprenants atteignent d'ici la fin du cours, par rapport au profil du diplômé et compétences définies pour le niveau. Aussi l’enseignant doit être à  même d'élaborer une situation-problème en le rendant aussi proche de la réalité que possible, avec l'intention d'offrir aux étudiants la possibilité d'acquérir les compétences pratiques

 

Sans compétences, pas de croissance économique

La pauvreté est l’un des phénomènes le plus persistant sur le continent africain, pourtant c’est le continent le plus riche en termes de ressources naturelles. Selon les rapports de la banque mondiale l’Asie de l’Est et du Pacifique a dort et déjà dépassé sa cible pour l’OMD (en enregistrant déjà 9 % pauvreté en 2004 avec une cible à 14,9% en 2015) l’Afrique subsaharienne reste fortement à la traîne avec 41,1% de pauvreté estimée en 2004 et une projection en 2015 à 35,6% contre 23,4% en cible. Il reste donc à l’Afrique de se doter de ressources humaines compétentes pour relever les défis dedéveloppement tels que l’analphabétisme, la famine et la malnutrition, la pauvreté extrême.

 

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  • : Le blog de Benito MIDODJI
  • : AFRICA-REPORTING est une plateforme d'information et d'éducation. Axée sur le passage en revue des faits et phénomènes sociaux du continent Africain, elle représente aussi un coup de projecteur sur les actions d'une afrique qui bouge. Ce à travers la politique, la culture, la science,le sport, etc.
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